Le Blog d'un journaliste pas comme les autres...

Livres:   
La nouvelle géopolitique  François géré
La liberté de la presse- Un combat toujours actuel  Daniel Junqua

Journaux: 
Le Monde n°18091, 25 mars 2003
Le Monde n°18044, 29 janvier 2003
Le Monde2 n°H0018, 16 avril 2004
Courrier international 642, 20 février 2003
Courrier international 647, 27 mars 2003
Courrier international 681, 20 novembre 2003
Courrier international 767, 13 juillet 2005
Vocable n°394, octobre 2001

Sites internet:
http://www.radiofrance.fr/reportage/dossiers/irak/index.php
http://styvoo.ch/article233.html
http://mapage.noos.fr/odalage/autres/conflits.html
http://dossiers.ouestfrance.fr/dossiers/irak_accueil.asp
http://www.france5.fr/cdanslair/D00063/286/83223.cfm
                                                          

Durant la seconde guerre du Golfe, le journalisme américain et français a été énormément contrôlé par la Maison Blanche ce qui créa une polémique autour de l'implication des gouvernements dans les médias. Cependant il fut déterminant car malgré ces nombreux contrôles, il a permis de révéler les dessous d’un conflit contesté par de nombreux Etats et de mener sa propre guerre contre la désinformation, les manipulations et les rumeurs. C’est notamment cette désinformation qui provoqua une vague de mécontentement international.
Comment faire la part de l’info et de l’intox? Comment savoir si ce qu'on nous dit est vrai ou non?  La question reste entière...
Comme le dit le sénateur américain Hiram Johnson: " La première victime de la guerre, c’est la vérité. "

Ces difficultés pour trouver la provenance des informations créent également des rumeurs comme lorsque des journaux ont affirmés que l'armée américaine avait trouvé une usine d'armement chimique alors que l'armée ne fait aucun commentaire.
  De chaque côté du front, les journalistes reçoivent de nombreuses informations. Du côté américain, le Pentagone a demandé aux journalistes "embedded" de ne dévoiler aucune information sur les actions des unités d'accueil et n'hésite pas à expulser de manière forte d'Irak ceux qui ne respectent pas cette règle.
  Ces pratiques rappellent celle de la propagande, au sens totalitaire du terme, car les médias, quand ils ne sont pas manipulés ou embrigadés, militent pour leur cause qu'elle soit bonne ou mauvaise avec par exemple la multiplication de sites internet qui diffusent des idéologies de toutes natures.

"N'allez pas en Irak" a déclaré Jacques Chirac aux journalistes après les premiers bombardements du 20 mars 2003.
 
  Les médias français sont également contrôlés par la Maison Blanche, ils sont soumis aux règles de communication étasunienne.
  En effet, la  télévision française subit une censure dite "douce". Les images diffusées portent souvent la mention "filmées sous contrôle américain/britannique" comme on a pu le voir dans certains reportages de la chaîne publique France3:  les chaînes de télévision ne font que récupérer les images des médias américains.
  Chercher la source des images est devenue la priorité des médias français pour ne pas se laisser manipuler et ne pas renouveler les erreurs de la première guerre du Golfe en 1991 pendant laquelle les images étaient très encadrées par les militaires et dont on connaissait rarement la source et la fiabilité.
On compte de nombreux accords entre les chaînes de télévision internationales comme entre CNN et TF1. De plus, les images des médias étrangers sont achetées très cher (environ 50 000€ ont été versés à France 3 par la chaîne arabe Al Jazira.).
  Les journalistes étrangers ont du mal  à recueillir des informations et des images sur le terrain car les Irakiens bloquent les télévisions étrangères à Bagdad pour s'en servir. Ces actions renforcent alors les difficultés pour les médias français de connaître la source de leurs informations.
   Cependant, dans la presse écrite française,  les principaux quotidiens suivent plus ou moins rapidement, avec plus ou moins de distance les positions du gouvernement français et émettent un avis plus controversé et plus subjectif de la guerre en Irak comme le quotidien le Monde qui en Octobre 2004 a publié un article avec le titre " Chirac fait reculer Bush ".

Plus de 600 journalistes, pour la majorité Américains, sont "intégrés" ("embedded") dans les unités militaires: c'est l'opération "media embedding". Par exemple, des journalistes étaient équipés de mini caméras de type "vidéophone" capables de transmettre des images numériques par satellites comme celles diffusées par CNN le 23 mars 2003.  Les journalistes "intégrés" étaient casqués et portés des gilets par balles et avaient suivis un stage d'entraînement physique et psychologique approprié.
  Néanmoins,  certains journalistes veulent échapper aux pressions et manipulations du gouvernement américain et pour cela, ils prennent de plus en plus de risques comme Terry Lloyd, reporter britannique, âgé de 50 ans qui a été tué alors qu'il suivait indépendamment deux personnes le 22 mars 2003.
  "Reporters sans frontière"se dit "atterrée" et "indignée par l'attitude de l'armée américaine dont le comportement n'a cessé de se dégrader vis-à-vis des journalistes, notamment non incorporés, depuis le début de cette guerre".
  Mais, même si les journalistes"intégrés" bénéficient d'une protection, ils ne sont pas à l'abri d'une attaque irakienne comme en 2003 à Bagdad, où deux journalistes étrangers (un Espagnol et un Allemand) ont été tués par une roquette irakienne en même temps que leurs protecteurs

                                                                                    
Julio Anguita Parrado et Christian Liebig
Les journalistes tués par une attaque à la roquette à Bagdad en 2003

La couverture médiatique de la seconde guerre du Golfe est organisée et contrôlée depuis la Maison Blanche.
  La couverture des manifestations anti-guerre a été très limitée car les directeurs des chaînes de télévisions et les rédacteurs en chef avaient reçu l'ordre de ne traiter que des "sujets pro guerre". Cependant, même si beaucoup de journalistes étaient contre cette pratique, ils ne disaient rien par peur de sanctions.
  Après le fiasco de la couverture médiatique pendant la guerre du Vietnam, le gouvernement américain a décidé de contrôler sévèrement les images et ne sont que diffusées que celles qui ont été choisies par la Maison Blanche. Pour de nombreuses personnes, la seconde guerre du Golfe passe plus pour un jeu vidéo grandeur nature qu'un réel conflit. De nombreux journaux employèrent alors le terme "guerre réalité" pour qualifier le conflit.
  Les premières images de la guerre ont été les bombardements de Bagdad de nuit. Aucune victime,  Aucun blessé, aucune image de la population irakienne, rien qui puisse permettre au public de se représenter les conséquences sur les habitants. Cependant, les Américains pouvaient voir chaque jour une interview de Paul Bremer, administrateur civil en chef de l'Irak nommé par Georges W Bush en 2003, expliquant l'avancée victorieuse des troupes de la coalition.

The Iraq war is a very mediatized conflict. But, the American government didn't forget the Vietnam war lesson.

The Vietnam war suffered an extensive media coverage. Consequently, censure become source of tensions with the government.
Articles and TV pictures are moving public opinion. The war become very unpopular and the Americans start to question the validity of the conflict.

Pendant une guerre, le rôle du journalisme est trés important car il influence l'opinion publique sur le visage du conflit.
Une guerre médiatique a trois objectifs:
- attaquer l'opinion de l'adversaire
- protéger sa propre opinion contre les attques adverses
- gagner la cause des "non-engagés" et de la communauté internationale, dont l'influence sur l'affrontement peut se révéler utile et parfois déterminante.
 
Les médias sont utilisés par les gouvernements car ils sont capables de faire partager, à des milliers de personnes à travers le monde, des nouvelles des opérations militaires et ainsi ils détiennent le pouvoir d'influencer le public en donnant une certaine image de la guerre.

La guerre en Irak a permis d'observer le comportements des médias en temps de conflit.

Aujourd'hui, la chaîne de télévision américaine CBS a diffusé des photos de prisonniers irakiens détenus par l'armée américaine dans la prison d'Abou Ghraib dans l'émission "60 minutes II".
  Sur ces photos on voyait les prisonniers nus, subissant des actes de cruauté et de brutalité (simulation d'actes sexuels, hommes tenus en laisse comme des animaux...) de la part des soldats.

Photo diffusée par CBS ce matin.

Interview d'une prisonnière de la prison d'Abou Ghraib

Ces photos relancent également les rumeurs de tortures psychologiques et physiques que subiraient les prisonniers de la prison américaine de Guantanamo sur l'île de Cuba destinée à détenir les combattants illégaux capturés essentiellement en Afghanistan et en Irak.

The American occupation  start the May 1st.
But, the April 10th  American control a big part of the Iraqui capital and the White House declare the end oh the Saddan Hussein's mode.
  The May 1st the essential of the engagements finished, Occupation star.  The following day, forces of stabilizations international arrive: Iraq was divided into three part.
  The American occupation is deadly. It counts a lot of  street engagements, suicides attacks and  taking of hostages  aiming armed forces, The United Nations personnel, foreigners civils and Iraqui.


  The December 13th, Saddam Hussein is found and arested by the coalitions forces in Tikrit in  in the north of Baghdad. This capture  is the result of a lot american operations often punctuated  with deposed president's messages in Arabic television.

Saddam Hussein the day of his arrest.

  At the beginning of 2004,  suicides attacks multiply making 400 dead. The most deadly is the Marth 2nd in Baghdad with 170 dead and 500 people were injured.

Suicide attack in Baghdad.

In March 2004, Moqtada As-Sadr become the leader oh the Shiite revolt that gain Iraqui cities in spite of the calls to calms of the ayatollah As Sisitoni

Révoltants chiites à Bagdad acclament Muqtada al-Sadr
et son père Mohammed à la mosquée al-Hikma de Bagdad.